IAE Savoie Mont-Blanc | L’enseignement à distance du management

Témoignage de Valérie Sallaz, enseignante de l’université qui utilise les serious-games de Daesign (marque de Nathan Compétences Professionnelles) pour ses cours de management et de gestion de projets à distance.

Valérie SALLAZ, Maître de Conférence à l’IAE Savoie Mont-Blanc, enseigne le Management et la Gestion de Projet à des étudiants de Master 1 et 2. Elle utilise régulièrement les serious-games en management de Daesign pour leur transmettre par le jeu les concepts fondamentaux qu’ils doivent maîtriser (classe inversée), ce qui lui permet ensuite de focaliser ses cours sur la mise en pratique de ceux-ci.

« J’utilise depuis plusieurs années les outils de management que propose Daesign pour animer mes cours de management et leadership. J’en retire plusieurs bénéfices à chaque fois. Les modules e-learning me fournissent la matière dont j’ai besoin pour transmettre les concepts comme l’écoute activel’assertivité (management.efe.fr), les objectifs SMART (manager-go.com)… Je gagne un temps précieux, et je centre mes échanges avec les étudiants sur les mises en pratique, que j’utilise pour les faire réfléchir et réagir.

Côté serious game, j’utilise principalement « manager à distance » de Daesign pour les initier aux fondamentaux du management. Je constate à chaque fois à quel point la situation virtuelle associée au jeu les pousse à s’impliquer et favorise des échanges particulièrement riches. J’ai développé un certain nombre de pratiques au cours de mes années d’utilisation qui sont selon moi applicables en salle comme à distance, et avec d’autres serious games. J’en partage quelques-unes ici :

  • J’utilise le score comme un « accessoire » : on le surveille, on s’y attache, mais on n’en fait pas un objectif en tant que tel. Je demande même aux étudiants de chercher à obtenir le plus mauvais score possible. Ça les amuse, et ça les amène à réfléchir différemment, c’est très constructif.
  • De même, je leur demande de jouer plusieurs parties, en testant plusieurs stratégies possibles.
  • Je les fais travailler en binômes, de manière à ce qu’ils aient à confronter leurs visions avant de faire un choix. Ils argumentent, ils se mettent d’accord avant de cliquer… en salle, il suffit de les écouter pour constater à quel point ils sont impliqués.
  • Je leur demande un travail de restitution qui repose en même temps sur leur analyse du jeu et sur une prise de recul. Ils doivent relever en cours de jeu les bonnes pratiques managériales et les hiérarchiser dans un schéma synthétique. C’est ce schéma qui nous sert ensuite de support de discussion.
  • Avant toute chose et en conclusion, je précise que la situation virtuelle et tout ce qui est expliqué dans le serious game ne constituent pas LA vision juste et officielle du management, et qu’il est judicieux d’en avoir une vision critique. Cela montre bien l’intérêt de ce type d’outil en tant que support de discussion et réflexion.»